lundi 13 février 2012

Saint Valentin

Aujourd'hui nous avons plein d'oiseaux et certains ont un étrange garde manger, regardez :

 Si vous regardez bien vous apercevrez un merle qui se régale de la mousse et de ce qu'elle peut abriter se trouvant sur la toiture de notre dépendance, exposée en plein soleil, c'est pourquoi elle est aussi dégagée.

Quoi qu'il en soit voici notre jardin après quelques jours de beau temps, nous avons la chance d'avoir beaucoup de soleil dans cette maison!


Je vous présente notre gardien anti- souris, spécialiste pour les inviter et les déguster après. "Viens jouer avec moi petite souris!" (référence ici à un livre pour enfant autour des jours de la semaine). C'est aussi lui qui entre en vive concurrence avec cher et tendre dont il est très jaloux, et qui vraisemblablement sera un perturbateur le 14! Côté siamois oblige!!!


Parlant du 14, c'est donc le jour de la saint valentin. Journée des amoureux oui mais pas que et certains célibataires auront désormais une raison de participer aux réjouissances ce jour-ci au lieu de se morfonde ou d'avoir du vague à l'âme dans un coin, du moins pour ceux qui se sentent concernés. Je vous copie colle ce que j'ai trouvé sur l'internaute http://www.linternaute.com/actualite/magazine/saint-valentin-personnage.shtml

Pourquoi le 14 février
I- Une fête remontant à l'Antiquité

La louve allaitant les jumeaux Romulus et Rémus Musées capitolins de Rome
La date à laquelle nous fêtons la Saint-Valentin est un héritage de la Rome Antique. Organisées tous les 15 février, les Lupercales célébrent alors Faunus Lupercus, dieu de la fécondité, des bergers et des troupeaux. Rite de purification, organisée à la fin de l'année romaine (qui commence le 1er mars), cette fête païenne se déroule en trois étapes. Tout d'abord, les prêtres sacrifient un bouc dans la grotte du Lupercal (au flanc du Mont Palatin), où, selon la légende, la louve allaita les fondateurs de Rome Romulus et Rémus. Ils enduisent ensuite de jeunes gens issus de familles nobles du sang du sacrifice dans un cérémonial qui symbolise la purification des bergers. S'ensuit la "course des luperques", pendant laquelle les prêtres et les jeunes gens, couverts de la peau des bêtes sacrifiées, courent dans les rues de la ville et fouettent les passants avec des lanières découpées dans la peau du même animal. Les femmes, en particulier, se plaçent sur leur trajet, dans l'espoir d'avoir une grossesse heureuse et un accouchement sans douleur. Enfin, les célébrations se terminent par un grand banquet, au cours duquel les jeunes hommes tirent au sort leur compagne pour la soirée. Une pratique qui entraîne parfois la formation de couples durables et mène au mariage
II – Une commémoration chrétienne
La légende raconte que la Saint-Valentin n'a été instituée par l'Eglise que pour contrer les fêtes païennes. L'hypothèse n'est pourtant attestée par aucune source écrite de l'époque. Seul fait certain : à la fin du Ve siècle, les Lupercales sont l'un des derniers rites païens encore observés dans une Rome majoritairement chrétienne. Le pape Gélase Ier envoie alors une "lettre contre les Lupercales" au sénateur Andromaque, qui manifestait un certain attachement à cette fête traditionnelle. Dans cette lettre, il critique les comportements immoraux qui ont lieu pendant cette célébaration, se moque des superstitions des chrétiens qui honorent les démons pour écarter le mauvais sort et souligne que ces célébrations n'ont pas empêché les épidémies vingt ans plus tôt. Cependant, contrairement aux idées reçues, le pape n'a pas interdit cette fête païenne : il s'est contenté de montrer la contradiction qu'il y a entre la foi chrétienne et la célébration des Lupercales. Gélase choisit de commémorer, le 14 février, Saint Valentin, qui devient le saint patron des amoureux.

Qui était Valentin
Les points de vue des historiens divergent quant à l'identité de Valentin. En effet, pas moins de sept saints répondent à ce nom et sont fêtés le 14 février. Voici trois d'entre eux.
I-Un prêtre romain du IIIe siècle
La premier Valentin cité dans les martyrologes à la date du 14 février est un prêtre romain du IIIe siècle. Il vit sous le règne de Claude II le Gothique, empereur païen qui, pendant son court règne (268-270), est engagé dans de sanglantes campagnes militaires. En 268, sous prétexte de ménager les forces des hommes en âge de combattre, il leur interdit le mariage. Mais les jeunes gens continuent à recevoir en secret la bénédiction du mariage, grâce au prêtre Valentin. Ce dernier est bientôt démasqué et emprisonné. Alors qu'il est en captivité, Valentin fait la connaissance d'Augustine, la fille de son geôlier. La légende raconte qu'il redonne la vue à la jeune femme aveugle. Dès lors, elle prend soin de lui : reconnaissant, il lui envoie un message avant d'être exécuté, signé "Ton Valentin ". C'est de cette épisode que serait issue la coutume de s'envoyer des messages à l'occasion de la Saint-Valentin. Mort martyr, décapité à Rome vers 270, il est enterré sur la voie Flaminienne, où lui est par la suite rendu un culte. Considéré comme le saint patron des amoureux depuis le XVe siècle, ce personnage est souvent confondu avec l'évêque de Terni, qui connut le même sort.
II- un évêque de Terni
La deuxième possibilité concerne un personnage qui vécut à la même époque que le premier Valentin, avec qui il est souvent confondu. Consacré évêque de Terni, en Ombrie, en 203, le second Valentin est présenté comme un grand thaumaturge, un faiseur de miracles. Réputé pour ses dons de guérisseur, il est appelé à Rome par le philosophe païen Craton, dont le fils est atteint d'une maladie incurable. Valentin le guérit et obtient, en échange, la conversion de toute la famille au christianisme. La nouvelle de cette guérison miraculeuse entraîne de nombreuses autres conversions. Placide, le préfet de Rome, fait alors mettre à mort Valentin pour avoir mis ses pouvoirs au service des chrétiens et troublé le culte impérial. Ce dernier est décapité à Rome, vers 273. Il semblerait qu'une confusion entre différentes légendes du Moyen Age l'aurait fait devenir patron des amoureux.

III- un missionnaire de Rhétie
Quant à Valentin de Rhétie, son association avec la fête des amoureux résulte d'une confusion avec ses homonymes. Evêque missionnaire qui vécut en Rhétie, dans les Alpes centrales, il est célébré en Allemagne tous les 14 février. D'abord moine dans un monastère, il fait bâtir une église à Maïs où il vit toute sa vie. Protecteur des épileptiques, il est généralement représenté avec un enfant épileptique étendu à ses pieds. Le lien avec la fête des amoureux provient, cette fois encore, d'une confusion qui remonte certainement au Moyen-Age.
La première représentation de Saint Valentin
Saint Valentin est représenté pour la première fois dans un livre du XVe siècle, "The Nuremberg Chronicle, the great picture book", ouvrage qui le présente comme le premier Valentin, mort sous le règne de Claude II. L'édition latine précise qu'il est fêté le 16 mars, contrairement à l'édition allemande, publiée postérieurement, qui date sa fête au 14 février.
Cupidon

Michael Cornelius / Fotolia.co
Dans la mythologie romaine, Cupidon est l'équivalent du dieu grec de l'amour Eros. Désir amoureux personnifié, Cupidon (du latin cupido, le désir) est souvent représenté sous la forme d'un enfant, armé d’un arc et d'un carquois rempli de flèches, fidèle compagnon de sa mère Vénus, déesse de l'amour et de la beauté.
Il est également connu pour être le héros de la légende de Psyché. Selon ce mythe, Psyché est une princesse si belle que les habitants du royaume délaissent le culte de Vénus à son profit. Furieuse, la déesse décide de punir la jeune fille et ordonne à Cupidon de lui inspirer une passion pour l'être le plus laid qu'il peut trouver.Mais le jeune dieu s'éprend de la princesse et ne peut accepter ce que sa mère lui demande. Après avoir envoyé un oracle au roi, qui lui demande d'abandonner sa fille sur un rocher isolé, il fait enlever Psyché par la brise de Zéphyr qui l'emporte jusqu'à un palais somptueux, situé dans une vallée inconnue. Il la rejoint tous les soirs, pendant son sommeil, sous une apparence humaine, et lui fait promettre de ne jamais chercher à connaître son apparence. Malheureusement, sur l'injonction de ses sœurs, Psyché céde à la curiosité et éclaire le visage de son mari alors qu'il est endormi. Une goutte d'huile tombée sur son corps le réveille : il se lève et s'envole. Inconsolable, Psyché part à la recherche de son mari et doit surmonter une série d'épreuves imposées par Vénus. A leur issue, Cupidon, qui regrette sa femme, obtient de Jupiter la permission d'emmener Psyché jusqu'au mont Olympe, où elle devient immortelle et met au monde une fille du nom de "Volupté".

Les Oiseaux
La mi-février marque le début de la saison des amours pour de nombreux oiseaux : la girve, la perdrix ou encore le merle. Au Moyen Age se répandit une croyance selon laquelle les oiseaux étaient non seulement les messagers du printemps mais ceux de l'amour. A cette époque, les jeunes filles s'en remettaient aux oiseaux pour connaître leur avenir amoureux. Un rouge-gorge présageait un mariage avec un marin, un moineau était synonyme de mariage heureux avec un homme peu fortuné tandis qu'un chardonneret était synonyme d'union avec un homme riche.

La Croix
La tradition d'achever un billet en le signant de petites croix pour signifier mille baisers remonte aux débuts du catholicisme. Symbolisant la fois chrétienne, elles font référence au martyr Saint André, premier apôtre appelé par Jésus. Parti prêcher dans la Mésie (actuels Balkans), il a été crucifié à Patras, sur une croix en forme de X.
Au Moyen Age, la croix était également utilisée comme signature par les personnes ne sachant pas écrire. Après avoir signé, il fallait embrasser la croix devant témoins : une coutume qui avait valeur de serment solennel. Ainsi, de la croix, on passa au baiser...

Valentin
L'association de la Saint-Valentin à la fête des amoureux est plus tardive : elle remonte au Moyen-Age. A cette époque, la tradition veut que les jeunes gens s'adonnent à une forme de "loterie de l'amour", pratique héritée des tirages au sort des Lupercales.
Un Valentin tiré au sort
Au Moyen-Age, tous les 14 février, les jeunes gens tiraient au sort le nom de leur compagne et l'accrochaient à leur manche pendant la durée des fêtes (une semaine). Par la suite, le "Valentin" est devenu le cavalier qu'une jeune fille choisissait pour l'accompagner le premier dimanche de Carême, lors de la fête des "Brandons". Cette fête consistait en une procession, pendant laquelle la foule parcourait la campagne et chassait, grâce à ses brandons (sorte de torche, faite de brins de pailles entortillés), les mulots, les taupes et les mauvaises herbes des champs et garantissaient de bonnes récoltes pour l'année suivante.

Valentine
La "Valentine" désignait, à l'origine, le message d'amour ou d'amitié que l'on s'envoyait à l'occasion de la Saint-Valentin, jour où, croyait-on, les oiseaux migraient. C'est en Angleterre, au XIVe siècle, que cette coutume est apparue. Elle est ainsi mentionnée par Geoffrey Chaucer dans ses écrits. En France, cette pratique a été ramenée au XVe siècle, par Charles d'Orléans. Ce dernier, à la suite de la défaite d'Azincourt, en 1415, avait été gardé prisonnier 25 ans en Angleterre. A son retour, il institue officiellement cette pratique à la Cour de France : il sera désormais d'usage, le jour de la Saint-Valentin, d'envoyer à sa bien-aimée un tendre message amoureux. Ce n'est qu'à la fin du XVe siècle (1496) que la Saint-Valentin est officiellement instituée fête des amoureux. Au XVIIIe siècle apparaissent les premières cartes décorées de cœurs et de cupidons. Un siècle plus tard, ce sont les Valentines imprimées de poèmes qui se répandent dans toute l'Europe. 

Cela fait, voici quelques pistes pour notre festival.
D'abord quelques poèmes. Outre le célèbre "bonjour ma cousine, bonjour mon cousin germain" qui trotte pas mal dans la maison en ce moment, voici ce que nous vous proposons:

Maintenant la Saint Valentin est ici
Nous saluons son anniversaire avec un cri de ralliement
Pour le bonheur d'un ami à un ami
Voles avec les valentines que nous envoyons.

En anglais, version originale
Now St. Valentine is here
We greet his birthday with cheer.
For happiness from friend to friend
Flies with the Valentines we send.

Si je pouvais être le facteur
Pour seulement une fois
Je choisis de porter Valentine
Si belle et si fine
Je ne ferai pas attention à la lourde charge,
Ou à mes pieds fatigués
Si je pouvais disperser le bonheur
Tout en haut et en bas de la rue.

Version anglaise
If I could be the postman
For just one single time,
I'd choose to carry Valentines
So lovely and so fine.
I would not mind the heavy load,
Or mind my tired feet.
If I could scatter happiness
All up and down the street.

En voici à chanter sur l'air de "Mary had a little lamb"
You're a special frien of mine
Friend of mine, friend of mine,
You're a special friend of mine,
Be my Valentine.

Tu es un ami(e) spécial(e),
Mon ami(e), mon ami(e),
Tu es un(e) ami(e) spécial(e),
Sois mon/ma Valentin(e).

Ou, sur le même air
Three Valentines I have for you,
Have for you, have for you,
Three Valentines I have for you
Pink and red and blue.
I'll put them in the mail for you
Mail for you, mail for you,
I'll put them in the mail for you,
Pink and red and blue.

J'ai trois Valentines pour vous,
Trois pour vous, trois pour vous,
J'ai trois Valentines pour vous,
Rose, rouge et bleue.
Je les mettrai dans votre boîte,
Dans votre boîte, dans votre boîte,
Rose, rouge et bleue. (traduction personnelle)

Un petit jeu de diction et de doigts
Five little Valentines were having a race.
The fisrt little Valentine was frilly with lace,
The second little Valentine had a funny face,
The third little Valentine sid "I love you",
The fourth little Valentine said "I do too",
The fifth little Valentine was sly as a fox,
He ran the fastest to the Valentine box.

Cinq petites Valentines avaient une course.
La première petite Valentine avait des froufrous de dentelle,
La seconde petite Valentine avait  un drôle de visage,
La troisième petite Valentine a dit "Je t'aime",
La quatrième petite Valentine a dit "Moi aussi",
La cinquième petite Valentine fut un petit peu plus rusée (comme un renard)
Elle fut la plus rapide à courir jusqu'à la boîte de la Saint Valentin.

Et une dernière très appréciée un peu partout qui peu servir de poésie rythmée à dire pendant l'aquarelle (vous dîtes la poésie en suivant son rythme vous faîtes des spirales de-ci de-là au gré de votre inspiration et seulement en rouge voire rose).
Love is a circle
Round and round,
Love goes up,
And love comes down,
Love is on the inside,
Trying to get out,
Love is whirling and twirling about.

L'amour est un cercle,
Rond tout rond,
L'amour monte,
Et l'amour descend,
L'amour est à l'intérieur,
Essaie de sortir,
L'amour est tourbillonnant et virevoltant.

Ces poèmes sont extraits du forum suivant :  
Vous y trouverez aussi d'autres idées de bricolages et autres.

Maintenant quelques histoires :
Pour les plus petits:

Echo et Narcisse
Par Melisa Nielsen, before the journey

Echo était une petite fée désobéissante, qui parlait tout le temps aussi (grand-) Mère Terre la punit en la laissant redire seulement ce que quelqu'un d'autre avait dit ; aussi c'est pourquoi parfois nous entendons un écho, c'est son appel, la seule manière qu'elle connaît pour parler.

Or Echo tomba amoureuse d'un beau garçon appelé Narcisse ; il était grossier et ne partageait jamais rien avec personne, il pensait que tout le monde devrait l'aimer tellement il se trouvait merveilleux et beau. Echo l'aimait tellement, mais tout ce qu'elle pouvait lui dire était ce que lui-même lui disait. Aussi s'envola-t-elle vivre seule dans les grottes sous les falaises, où nous pouvons encore l'entendre aujourd'hui.

Narcisse était un garçon très grincheux, qui voulait toujours les choses rien que pour lui, et un jour, alors qu'il était assis près de la rivière avec sa balle favorite, il se pencha au-dessus de l'eau pour boire et vit un beau garçon avec une balle comme la sienne. Il devint comme fou, il voulait la balle mais chaque fois qu'il essayait de la toucher, le garçon s'enfuyait. Il était si triste qu'il resta au bord de l'eau passant sa vie entière à essayer de prendre la balle des mains du garçon dans l'eau. Maintenant à sa place se trouve une belle petite fleur violette et blanche que nous appelons Narcisse. (Faire un dessin avec l'enfant d'un narcisse).






ou encore:
Cupidon et le mont Olympe
que vous trouverez ici http://www3.sympatico.ca/club.martin/Saint-Valentin.htm
et ici http://journaldeschamps.augalop.fr/pedagogie-steiner/482

Et enfin la Saint Valentin des oiseaux que j'utiliserai pour ma fille de cinq ans cette semaine:
LA SAINT-VALENTIN DES OISEAUX
par Julie Silverman-Ditton
 Une histoire pour le Jour de la St Valentin adaptée d'une conte populaire d'origine inconnue

La légende dit que, chaque année à la Saint-Valentin, Mère Nature appelle ensemble tous les oiseaux pour choisir leur compagnon ou leur compagne. C'était une année comme beaucoup d'autres. Beaucoup d'oiseaux plus vieux avaient déjà choisi leur compagnon des années auparavant, mais tous les jeunes oiseaux s'étaient rassemblés. Ils étaient tous inquiets de choisir leur compagnon et de s'envoler avec lui pour construire un nid.
« Mère Nature, donne le départ ! » pépièrent-ils.
Mais Mère Nature tenait un jeune aigle timide sur ses genoux. Elle caressait ses douces plumes. Alors en cherchant, Mère Nature vit un beau et grand aigle, debout devant elle. Ses longues ailes s'étendaient largement, il ressemblait à un roi fier et grand. Elle dit aux autres oiseaux.
« Cet aigle est le plus grand des oiseaux, vraiment un roi. Jusqu'à ce qu'il choisisse pour lui une compagne, nul autre oiseau ne choisira ! »                                             L'énorme oiseau battit des ailes. Il monta en l'air, tourna en rond autour du champ et atterrit devant elle de nouveau. 
« Je choisis cette belle élégante sur vos genoux. »
A cette offre, la jeune aigle tendre baissa la tête. Elle ne répondit ni oui ni non à sa demande. Si timide et réservée, elle n'osa pas dire non au roi des oiseaux. Mais alors un autre aigle puissant poussa des cris avec acharnement :
« Vous n'aurez pas cette jolie créature ! Vous ne l'aimez pas vraiment ; vous admirez simplement sa beauté."
"Je l'aime vraiment ! Elle doit être la mienne ! La mienne ! La mienne ! »
« Oh non ! Jamais de la vie ! » cria un troisième grand aigle. 
« Vous voulez la posséder. Je la chérirai ! Je l'aime plus que vous tous! »
Et ces trois grands aigles commencèrent à hurler.
Chacun criait : « Je l'aurai! Elle est Mienne ».
Les aigles hurlèrent et se disputèrent jusqu'à ce que le sage hibou les interrompe.
« Vous ne réglerez jamais cette affaire en criant ! »
« C'est vrai! Nous allons nous battre ! » crièrent les aigles. 
Avant que les autres aient pu les arrêter, ils prirent la fuite, en tournant l'un autour de l'autre. Chacun tente de frapper l'autre dans les airs. Un grand oiseau en frappa un autre avec son énorme bec courbé.
« Assez! C'est assez tout cela », s'écria Mère Nature. 
Elle agita son bras et les oiseaux convoqués descendirent à ses côtés, baissant la tête de honte.
« La bagarre ne résout rien. Il y a toujours une autre réponse ».
Les autres oiseaux étaient soucieux de trancher la question afin qu'ils puissent continuer leur choix.
« Permettez-nous de vous aider ! », chantèrent-ils.
Alors l'oie jeta un coup d'oeil aux oiseaux combattants et dit :
«Que tous ces aigles renoncent à cette fille. Que chacun se choisir une autre compagne! »
Mais le premier aigle rageait :
« Seule une oie comme vous peut dire une telle chose. Quel véritable oiseau renoncerait à son vrai amour et choisirait une autre compagne ? »
«Crouu ! »!; roucoula la colombe. « Aucun amoureux ne devrait jamais changer son coeur. Pas même si elle dit qu'elle ne l'aura pas pour compagnon. Il devrait l'aimer toujours et la servir toute sa vie ! »
« Charlatanisme! », cria le canard. « Quel sens y a-t-il à tout cela ? Attendre une fille toute une vie ! Continuez votre vie, vous tous, et choisissez un autre oiseau. »
« Coucou, dis-je, laissez ces aigles vivre seul ! » dit brusquement le coucou.  
« Laissez-les ne prendre aucun compagnon du tout. »
« Vivez votre vie tout seul », hurlait le geai bleu. « Qui aurait pu penser à cela à part toi coucou ? »
Donc maintenant tous les oiseaux se disputaient. Et rien n'avait été résolu.
Mère Nature s'écria : « Silence ! Chacun a eu son mot à dire, mais pas celle dont l'opinion compte le plus. Je n'ai pas demandé à cette jeune et jolie personne comment elle se sent. » 
Elle se tourna vers l'oiseau sur ses genoux. 
« Lequel de ces trois aigles auriez-vous comme partenaire ? Vous êtes celle qui devrait faire le choix, pas moi et pas un autre. Qui choisissez-vous ? »
Alors la jolie aigle parla, - timidement, très timidement. 
« S'il vous plaît, Mère, je suis si jeune, j'ai à peine commencé à explorer la vie. Je ne veux aucun partenaire du tout. Au moins pas encore. Permettez-moi d'attendre avant de choisis. L'année prochaine, si n'importe lequel de ces aigles croit toujours qu'il m'aime, alors - peut-être! Peut-être, je dirai oui! »
« Il semble qu'il n'y ait aucune raison à toute votre bagarre ! » s'écria Mère Nature.
« Elle ne choisira pas avant l'année prochaine, si elle le fait ! Elle attendra jusqu'à ce qu'elle soit fin prête. »
Après cela, les trois grands aigles laissèrent tous tomber leurs ailes, leur tête retomba sur leur poitrine et ils s'envolèrent. Mère Nature se tourna finalement vers tous les autres oiseaux et dit :
« Bien c'est le jour de la Saint Valentin, un jour où vous devriez tous être « des oiseaux d'amour ». C'est le temps pour chacun d'entre vous de choisir son propre partenaire!» 
Et chacun reparti avec ce doux oiseau qu'il aimait le plus. Les trois aigles passèrent chacun l'année entière en se demandant qui la jeune femelle choisirait. Ils s'inquiétèrent tant chacun que leur tête devint grise ! Et un d'entre eux s'est tellement inquiété que toutes ses plumes de tête ont commencé à tomber. Maintenant je ne peux pas être sûr duquel avec qui elle s'est finalement mariée, mais je crois que je sais. Et je crois que tous les petits ont hérité à la naissance des cheveux de leur Papa. Et c'est pour cela que nous avons des aigles chauves aujourd'hui !
J'en profite pour remercier une bonne amie : http://www.chantdesfees.fr/2011/01/27/celebrer-la-st-valentin/ où vous trouverez de nombreuses sources d'inspirations ainsi qu'un tuto pour crocheter deux magnifiques oiseaux tout simples illustrant l'histoire et vous permettent de la jouer. Actuellement je finis le second, partant du principe qu'il vaut mieux faire simple et sobre plutôt que rien du tout, car j'étais trop perfectionniste et ne parvenais pas à ce genre d'expérience (fabriquer des personnages de nos histoires pour les rejouer après). 
Deux histoires pour les plus grands (6-7ans):

Déméter et Perséphone


Hadès profita d'un jour où Perséphone se promenait seule. Alors qu'elle se penchait pour respirer le parfum d'une fleur, la terre trembla avec fracas. Une faille s'ouvrit brusquement d'où surgit le dieu des Enfers, monté sur un char à quatre chevaux noirs. Elle n'eut pas le temps de se remettre de sa frayeur car il la saisit par la taille et l'emporta avec lui. L'attelage disparut aussi vite qu'il était apparu et la brèche se referma sur eux.

Les appels déchirants de Perséphone avaient été entendus par sa mère. Déméter accourut : trop tard ! Rien ne signalait le passage du dieu. Seul l'air agité gardait la trace de cette apparition soudaine et les fleurs couchées témoignaient( silencieusement d'un bouleversement récent.

Affolée, la pauvre mère ne savait plus où porter ses pas. Elle errait à travers le pays, oubliant ses devoirs à l'égard des hommes. Habituellement, sa fonction de déesse des moissons, du blé et de toutes les plantes lui imposait de surveiller les productions agricoles. En son absence, le blé refusa de germer, les plantes cessèrent de pousser et la terre entière devint stérile. Les dieux décidèrent alors d'intervenir.

Le soleil qui voit tout révéla à Déméter l'endroit où se trouvait sa fille. Elle fut d'abord soulagée de savoir Perséphone en vie , mais, lorsqu'elle sut qui la détenait, elle exigea de zeus qu'il obtienne sa libération.

-Je comprends ta douleur de mère, lui répondit-il. J'intercéderai en ta faveur auprès d'Hadès. Il te rendra ta fille ou je ne m'appelle plus Zeus !

Hadès cependant refusa de laisser partir sa douce compagne. Alors Déméter décida d'abandonner ses fonctions nourricières. Elle se moquait de savoir comment vivraient les dieux et les mortels sans elle. Elle-même ne pouvait pas vivre sans sa fille ! Elle prit l'apparence d'une vieille femme et s'exila volontairement sur terre.

Une période cruelle commença alors pour les hommes. À nouveau le sols se dessécha et la famine menaça l'espèce humaine. Cette situation ne pouvait plus durer. Les dieux se réunirent dans le palais de Zeus et se mirent d'accord pour persuader Hadès de rendre Perséphone à sa mère. Zeus prit la parole :

-Cher frère, tu es le souverain du royaume souterrain. À ce titre tu agis à ton gré, à condition de ne pas empiéter sur ce monde ici bas. Or, depuis que tu retiens Perséphone, sa mère refuse la nourriture aux mortels. Par la même occasion, les sacrifices se font rares. Tu ne peux pas laisser pourrir cette situation. Renvoie la fille !

-Soit ! Répondit le dieu rusé, mais je dois auparavant vérifier qu'elle n'ait rien absorbé pendant son séjour, sans quoi, elle ne pourrait plus remonter sur terre. C'est la loi.

Interrogée, Perséphone répondit avec candeur qu'elle avait goûté les graines d'une graine. Hadès exultait. Un marché fut pourtant conclu : Déméter dut accepter que sa fille reste trois mois chez Hadès et remonte auprès d'elle pour le reste de l'année.

C'est ainsi que ,trois mois durant, la terre se désole avec Déméter de l'absence de Perséphone. C'est l'hiver, et le sol est stérile. Dès le retour de la jeune femme, la vie renaît et la nature toute entière fête les retrouvailles de la mère et de son enfant. Seul Hadès trouve long ce printemps qui le sépare de sa compagne.


Extrait contes et légendes de la mythologie grecque, éditions nathan de Claude Pouzadoux et Frédérick Mansot

Le sombre Pluton


Le troisième frère, Pluton, était dépressif, taciturne et misanthrope. Sa mélancolie naturelle n'avait fait que s'accentuer depuis le jour où il était devenu le maître de enfers et était allé s'installer dans sa sombre demeure. Pendant longtemps personne ne le vit, d'une part parce qu'il quittait peu son séjour souterrain, d'autre part parce que, dans les rares occasions où il le quittait, il portait un casque qui avait la propriété de le rendre invisible. Les habitants de l'Olympe avaient donc fini par l'oublier presque complètement, lorsqu'un jour Jupiter le vit apparaître devant lui, sans son casque. Avec brusquerie, Pluton déclara à son frère que, malgré son goût pour la solitude, il s'ennuyait aux enfers et avait résolu de se marier. « Avec qui ? » lui demanda Jupiter. « Avec Proserpine », répondit Pluton. Proserpine était la fille de Cérès, l'une des trois sœurs de Jupiter. Et qui était son père, me demanderez-vous ? C'était Jupiter lui-même, qui n'avait pas craint de commettre sa première infidélité conjugale avec sa propre sœur et belle-soeur. De cette liaison doublement coupable était née Proserpine. En guise de cadeau, Jupiter, qui toute sa vie devait se montrer généreux envers ses maîtresses, avait offert à Cérès le royaume des prés et des champs, c'est-à-dire la responsabilité d'y faire pousser l'herbe, les fleurs et les plantes. Depuis, Proserpine avait grandi et était devenue une belle déesse. Elle et sa mère s'adoraient et ne se quittaient pas. C'est sur elle que Pluton avait jeté son dévolu.


Se doutant que Proserpine serait peu disposée à quitter sa mère et le séjour radieux de l'Olympe pour aller s'enterrer au royaume des morts en compagnie d'un lugubre mari, Pluton venait demander à Jupiter de l'aider à enlever de force la jeune déesse. Le maître de l'Olympe ne savait pas dire non ; il promit son concours.


Le guet-apens eut lieu quelques jours plus tard. Proserpine se promenait avec sa mère Cérès dans un pré fleuri. Elle aperçut, non loin d'elle, une fleur d'une espèce inconnue. C'était un narcisse, que Jupiter avait créé pour l'occasion. Quittant sa mère, Proserpine se dirigea vers la fleur pour la cueillir. Pluton, que son casque rendait invisible, se saisit alors d'elle et, par une crevasse qui s'ouvrit soudain dans le sol, l'entraîna au fond des enfers. Cérès n'avait rien vu, elle avait seulement entendu sa fille pousser un crin de frayeur. Désespérée, elle se mit à chercher partout Proserpine, mais en vain. Se doutant que Jupiter en savait plus sur cette disparition qu'il ne voulait bien le dire, elle usa alors du chantage :
-Tant que je n'aurai pas retrouvé ma fille, lui dit-elle, je cesserai de faire pousser la végétation. 
Les fleurs se fanèrent, l'herbe se dessécha, les animaux dépérirent, et Jupiter finit par céder : il demanda à Pluton de restituer Proserpine à sa mère.

    -Impossible, répondit Pluton. Il existe une règle selon laquelle toute personne qui s'est alimentée, aussi peu que ce soit, pendant son séjour aux enfers doit y demeurer ; or Proserpine, à peine arrivée chez moi, a croqué un pépin de grenade.


    Jupiter réunit alors Cérès et Pluton et leur proposa un accord transactionnel auquel, après quelques difficultés, ils donnèrent leur consentement : Proserpine passerait quatre mois par an aux enfers, en compagnie de Pluton, et le reste de l'année sur l'Olympe, avec sa mère. Cérès resta cependant inflexible sur un point : pendant toute la durée de l'absence annuelle de sa fille, nulle végétation ne pousserait plus désormais sur la terre. L'hiver venait d'être institué.


    Extrait Les Dieux s'amusent de Denis Lindon Éditions J-C LATTÈS

    Ou une version plus atténuée :
    L'enlèvement de Proserpine par Pluton
    Le dieu Pluton, frère de Jupiter, régnait sur les Enfers, royaume des morts. Il se déplaçait dans un char tiré de 4 cheveux noirs et et fringants. Un chien terrifiant à trois têtes nommé Cerbère gardait son territoire. Et la frontière était un fleuve aux eaux sombres, grondantes et agitées, le Styx.
    Pas facile de trouver une épouse séduisante quand on règne sur un lieu aussi gai.
    Il décida donc d'utiliser la force. Le voilà parti en Sicile. Dans un champ, il repère un groupe de jolies nymphes qui folâtrent en cueillant des crocus et des jacinthes dont elles se parent.
    Il s'arrête et s'approche d'elles. Les nymphes épouvantées se sauvent sauf la plus belle qui ne faisait pas attention, occupée à cueillir un narcisse. Il s'en empare. Elle pleure, gémit et finit par s'évanouir dans les bras de la brute.
    Pluton venait d'enlever, Proserpine, la fille préférée de Cérès, déesse de la terre.
    Sa mère qu'elle adorait et qui l'adorait ne la trouvant plus la cherche partout, courant et criant sans arrêt. Elle ne s'occupe plus de faire pousser quoi que ce soit et la situation devient catastrophique sur terre.
    Enfin, elle finit par apprendre ce qu'est devenu Proserpine. Elle va se jeter aux pieds des Jupiter. Celui-ci propose une transaction. Proserpine passera la moitié de l'année avec sa mère et l'autre moitié avec son mari. Et voilà pourquoi la moitié de l'année il fait beau et l'autre pas !

    Pour les plus grands de plus de 7ans :

    Saint Valentin
    Il y a plusieurs années en Angleterre, une loi établie par l'Empereur interdisait à ses chevaliers de se marier. L'Empereur craignait qu'être marié interférerait sur le fait d'être un bon chevalier. Toutefois les chevaliers avaient une autre position sur la question, ils voulaient aimer, se marier et avoir une famille à eux. Plusieurs chevaliers allèrent d'église en église essayant de trouver quelqu'un pour les aider à se marier. La plupart des prêtres les renvoyaient craignant l'Empereur ; mais un prêtre n'avait pas peur de l'Empereur, il considérait que ces lois étaient contraires aux lois de Dieu et commença à célébrer des cérémonies de mariage. Le nom de ce prêtre était Valentin. Les villageois l'aimaient beaucoup, il aidait les gens chaque fois que c'était possible et bientôt le bruit courut que c'était le seul prêtre qui acceptait de célébrer les mariages.
    Un jour un serviteur de l'Empereur vint au village espionner Valentin avec le projet de l'arrêter et de l'enfermer dans la tour du château de l'Empereur. Valentin se rendit, pacifiquement, et pendant les années où il fut tenu prisonnier dans la tour de l'Empereur, il écrivait des lettres à tous ses amis et ceux qu'il aimait en signant chaque lettre par « ton Valentin » .

    D'après Melisa Nielsen dans son grade 2. Voici en plus un éventuel exercice de calligraphie:
    A la Saint Valentin
    Fleurs de givre sur la vitre,
    Mésanges à tête noire qui passent
    Les vieux ormes nus qui plient et se balancent,
    Saules blancs doux et gris.
    Nuages d'argent à travers le ciel,
    Flocons de dentelle de neige voletant,
    Glaçons comme des franges en ligne
    C'est la Saint Valentin dehors.

    Pour la cuisine internet regorge de source d'inspirations. Ici nous nous contenterons de faire  un flanc de tomates :

    Flans tomates gingembre

    Ingrédients (pour 2 personnes) :
    - 1 petite boîte de tomates concassées (boîte de 100 g)
    - 1 oignon
    - 1 petite gousse d’ail
    - 50g de lardons

    5cl de crème fraîche épaisse
    - 2 petits oeufs (ou 1 gros œuf)
    - ½ cuillère à café de gingembre en poudre
    - 1 cuillère à soupe de basilic haché
    - 1 cuillère à café de thym haché
    - sel et poivre
    - 1 ou 2  gouttes de Tabasco
    - un peu de beurre (pour beurrer les ramequins)
      Préparation :
      Faire chauffer le four à 180°C (Th 6-7 ).
      Couper les oignons, les lardons, et éventuellement l’ail, en petits dés.
      Mettre les lardons dans une poêle chaude (si les lardons sont trop gras, ne pas hésiter à jeter un peu de graisse), ajouter les tomates concassées et faire revenir le tout 3 min.
      Ajouter les oignons, l’ail, le basilic, le thym et faire revenir encore 10 min à feu doux.

      Dans un saladier, mélanger les oeufs, la crème, le gingembre et le tabasco.
      Saler et poivrer.

      Beurrer les ramequins. (très important !)

      Sortir le mélange tomates lardon du feu et le verser dans le saladier avec le mélange œufs crème. Bien mélanger. Verser la préparation dans 2 ramequins.

      Mettre les  ramequins dans un  plat à gratin  remplit d’eau (l’eau doit arrivée à mi-ramequin).
      Couvrir les ramequins de papier sulfurisé et faire cuire 30 min.

      Si après 30 min le dessus des flans est encore mou continuer la cuisson.Déguster ces flans chauds ou les laisser refroidir, au choix !


      Avec du pain d'épices et du chèvre chaud:

      Chèvre chaud à la cannelle sur lit de pain d'épices

      Ingrédients :
      - 2 tranches de pain d'épices artisanal 
      -1 bûche de chèvre
      - huile d'olive
      - Cannelle

      Préparation :
      Disposer quelques tranches de chèvres (pas trop fines) sur les tranches de pain d'épices.
      Mettre un filet d'huile d'olive (on peut remplacer l’huile d’olive par un peu de miel liquide) et saupoudrer de cannelle.
      Passer au gril 5 à 7 mn en surveillant !
      Mettre sur une assiette avec un peu de salade et servir ! 


      Ou alors si le temps est encore trop froid nous ferons une soupe de tomates avec de l'avoine et un flanc à la cannelle. Nous y ajouterons un gâteau au yaourt sans gluten sur lequel les enfants auront fait des décorations en rouge et des sablés en forme de coeur dont nous distribuerons une partie autour de nous. Pour le pain d'épice si vous le sentez, il est possible de le découper en forme de coeur. 

      Et pour finir une histoire d'aquarelle :

      Peinture aquarelle de la Saint Valentin d'après Kristie Burns
      l'amour est une fleur
      Petit rouge flottait dans le ciel. Il faisait des spirales encore et encore au point de ressembler à une petite rose magnifique (peindre en rouge un cercle en spirales, comme pour une rose). Mère Terre regardait petit Rouge jouer dans le ciel et elle l'aima tellement qu'elle l'étreignit de ses bras d'or enterrés, le tint et l'embrassa (faire une tige jaune pour la fleur avec une paire de feuilles). Puis Père Ciel le vit jouant et l'aima beaucoup également, aussi il l'encercla tout autour et lui donna un énorme câlin ( peindre en bleu tout autour et par-dessus la fleur qui devient violette et la tige avec les feuilles deviennent vertes). Et voici comment un bébé rouge devient un beau violet que j'offre à ma mère (ou ma sœur, ou mon frère, ou mon père, ou qui que ce soit d'autre que j'aime) le jour de la Saint Valentin !

      Il faut rajouter des travaux manuels. Au travers des liens que je vous ai donné vous avez de bonnes pistes auxquelles je dois rajouter les célèbres bracelets de l'amitié ou bracelets brésiliens que vous pouvez faire juste au moyen du tricot à doigts (tuto sur youtube). Toujours dans l'idée de faire simple, j'ai opté pour faire des sachets en cartons en forme de coeur que nous lacerons. A partir d'une aquarelle (ou gouache très diluée, mes excuses aux puristes), nous y tracerons deux coeurs (feuille A4 finances obligent), que nous découperons et le long desquels nous perforerons des trous puis nous les lacerons avec de la laine et une aiguille de sorte que nous obtenions un sachet à suspendre et dans lequel il sera possible de glisser un mot pour chacun le matin de la Saint Valentin. Nous allons aussi feutrer des coeurs bicolores pour les suspendre  à une aquarelle ou un fond au crayon cire découpé en spirale de manière à avoir une suspension pour décorer la maison. 
      Voici en attendant une des décorations de la maison, il y a dans plusieurs endroits :


      Bonne Saint Valentin à tous y compris les célibataires et les enfants, puisque vous le savez désormais c'est la fête de l'amitié!!!


      2 commentaires:

      1. Comment faites vous cette jolie étoile sur la photo finale?

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        1. Je n'avais pas vu ta question. C'est une construction à partir de carrés et de rectangles de même taille que l'on plie d'une certaine manière et colle sur la pointe. c'est à chaque fois la même façon de plier répétée 4,5,6 ou 8 fois. Il y a de nombreux blogs anglo saxons qui ont fait des tutos, mais je ne peux retrouver le lien de suite, dès que je tombe dessus je le mettrai. Il existe un livre que tu peux acheter à la fédération. Sinon comme tu penses venir je te montrerai. À bientôt

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